Guess who's back ? (V2)


"C'est pas le casse du siècle, mais fidèle à son contexte c'est vendu sans promo"...
Dear HipHop, Cher HipHop, du pareil au même.

Ce blog fait office de lettre ouvert à une culture dont je suis amoureux. Si je reprend l'écriture sur ce support c'est pour vous présenter ma vision - la plus journalistique possible - d'un mouvement que certains veulent enterrer trop vite. Avant d'assister aux funérailles, essayez donc d'entrer dans mon monde.

Bienvenue à tous, HipHopement votre, Justin D. Freeman.


10/03/2010

dimanche 16 mars 2008

Beat Assailant au Bataclan, une dose d'énergie à l'état pur.


Depuis le premier album: Hard Twelve, salué aussi bien par le public que par la critique, Beat Assailant a fait son bonhomme de chemin. De petites dates dans des boîtes de nuits parisiennes aux plus grand festivals européens tels que les Vieilles Charrues, Le Printemps de Bourges ou encore le Sziget à Budapest, Beat Assailant a su se faire un nom et une réputation.


Samedi dernier au Bataclan, le rappeur originaire d'Atlanta et ses 9 compères avaient donné rendez-vous au public pour une grande soirée dédiée à la sortie du second album Imperial Pressure.

C'est devant un public enthousiaste que Beat Assailant va ouvrir son show. Après une longue intro aux sonorités angoissantes, The most real, un morceau purement Hip Hop issu du premier album va permettre aux quelques 1500 spectateurs présents de jeter leurs bras en l'air de manière complètement frénétique. La suite sera toute aussi folle, puisque les trois premiers morceaux vont s'enchaîner sans la moindre pause pendant plus de quinze minutes. Le public tiendra la cadence mais sans doute pas autant que le groupe littéralement galvanisé par cette entrée en matière des plus réussies.

Pendant deux heures, le groupe aura eu l'occasion de confirmer sa réputation scénique devant un parterre hétéroclite partagé entre fans et personnes avides nouvelles expériences. Cerise sur la gâteau, la présence sur Better than us de Mani Hoffman.

Les tubes s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Tout le génie créatif est exacerbé par la multitude d'instruments présents: trois cuivres, une guitare, une basse, une batterie, et un DJ qui, accompagnés d'une choriste, font trembler la salle à chaque instant.

Beat Assailant en live, c'est une complicité qui crève les yeux. Les deux ans de scène commune ont forgé leur identité de groupe et les solos s'entremêlent avec une telle virtuosité que l'on repousse encore un peu les limites stylistiques: Le saxophoniste Maxime Pinto nous servira un solo Jazz anthologique répondant à Dj Pfel aux platines. Ce même Dj Pfel ravira plus tard dans la soirée les fans de turntables (composition musicale à base de scratchs) avec un morceau décapant.

Un cocktail multi vitaminé à base de Hip Hop, de Soul, de Jazz, de Pop et de Rock pour un groupe fier de ses influences. Un medley hallucinant en fin de concert permettra même d'en savoir un peu plus sur ces dernières: entre succès du rappeur Jay-Z et classiques G-Funk de Nate Dogg, les musiciens réinventent des tubes et l'on arrive à regretter que cette démonstration de talent ne soit pas plus longue.

Au terme d'une soirée riche en énergie, Beat Assailant va quitter le public avec une présentation originale du groupe sur l'outro de Hard Twelve et sous un tonnerre d'applaudissements .

Pour ceux qui auraient raté l'évènement ou qui voudraient renouveler l'expérience, Beat Assailant jouera aux Solidays en Juillet prochain. Une date à ne surtout pas manquer.


Le Myspace: http://myspace.com/hardtwelve

Fansite:
http://hardtwelve.fr

Crédits Photo: Julie Lima

0 commentaires: