Guess who's back ? (V2)


"C'est pas le casse du siècle, mais fidèle à son contexte c'est vendu sans promo"...
Dear HipHop, Cher HipHop, du pareil au même.

Ce blog fait office de lettre ouvert à une culture dont je suis amoureux. Si je reprend l'écriture sur ce support c'est pour vous présenter ma vision - la plus journalistique possible - d'un mouvement que certains veulent enterrer trop vite. Avant d'assister aux funérailles, essayez donc d'entrer dans mon monde.

Bienvenue à tous, HipHopement votre, Justin D. Freeman.


10/03/2010

mardi 2 décembre 2008

Orelsan : la providence est provinciale !


Orelsan a 26 ans dont 14 d'âge mental. Il est Caennais et aime montrer que sa garde robe n'a rien à envier à celle d'un Parisien... Efficace et ambitieux, ce rappeur au visage arrogant pourrait bien devenir le rookie of the year 2009...

Ne le confondez pas avec la nouvelle scène alternative ! S'il fait partie de la génération internet, le discours du MC est autrement plus intéressant qu'il a su se forger une identité forte. Créateur d'un rap phallocrate et cynique, tantôt drôle tantôt touchant, il est presque comparable à Fuzati. Au détail près que lui sait poser ses mots... Le parolier possède un véritable flow, parfaitement drivé par les productions de Skread.

Avec des thèmes nouveaux emprunts d'un univers multimédia, Orelsan zigzague entre dessins-animés et films pornos. Jonglant comme personne avec ses références, il a les mots parfait pour faire sensation. Adulescent dans ses textes, Orelsan garde un ton faussement naïf et il le justifie bien : "Je rappe parce que j'aime bien être seul dans mon coin et réfléchir à toutes les conneries que je n'ai pas pu dire dans la vraie vie". Des conneries ? Pas tant que ça...

Après le raz-de-marée MySpace, on est en droit de se demander à quoi tient l'engouement autour d'Orelsan. Charismatique et simple, c'est un artiste qui se lâche. La force de ses punchlines ravira les puristes tandis que les jeunes de la France entière se reconnaitront dans ses paroles teintées d'un quotidien monotone : "Les vieux comprennent pas ce qui se passe dans la tête des jeunes, ils sont pas élevés par la télé par la playstation... Ils comprennent pas à quel point on est fêlés, ils connaissent pas internet, les boites, les grecs, les DVD..." .

En attendant la sortie de Perdu d'avance, son premier album prévu pour février prochain, il vous reste une ultime occasion d'aller voir Orelsan à la boule noire (Paris XVIII), le 17 décembre prochain.

4 commentaires:

luuuuC a dit…

SUSU !

Drastic a dit…

Ouaip
Merci de me rappeler qu'il existe et de me donner envie d'en écouter plus :)

Anonyme a dit…

J'ai bien aimé son album, meme si le coté Jeune Looser commence à agacer à la longue. Ca reste sympa, et Orelsan a quand meme la punchline facile, c'est ça qui est plaisant.

Pirate. a dit…

Merci petit, ta musique c'est rien que du béton armé.